Écrire un article est aussi facile que de dire « bonjour ». Quoi ? C’est vrai ! Il suffit d’écrire un texte puis de le publier sur internet. Par contre, écrire un article de qualité, qui résiste dans le temps est une toute autre affaire. Et c’est pourtant indispensable, car le contenu est le coeur battant du web. Ainsi, les articles sont à un site ce que les pièces sont à une maison : au plus on en a qui allient qualité et utilité, au plus les visiteurs et acheteurs sont charmés.
Alors oui, écrire un article de qualité demande du temps et de l’expérience, mais l’investissement en vaut la peine. La place des positions naturelles tendant à s’amenuiser sur Google, le moteur de recherche finira par ne rendre visible que les articles les plus qualitatifs, à même d’apporter une réelle valeur ajoutée au lecteur.
Si apprendre à écrire des pages conçues pour être utiles et bien référencées sur Google vous intéresse, alors cet article est fait pour vous. Il questionne la création d’articles durables dans le temps autour de quatre piliers indispensables :
- L’utilité qu’il apporte au lecteur
- L’autorité que l’article aura dans sa thématique
- L’importance de définir un objectif de conversion
- La construction d’une structure SEO efficace
Ces piliers sont aussi bien valables pour apprendre comment écrire des articles de blog, ou tout autre type d’article sur le web. C’est parti !
Comment rédiger un article utile et efficace ?
Souvent négligée sur le web actuel, l’utilité est probablement le pilier le plus important pour tout vos articles et contenus à venir. Il existe une quantité importante de pages bien référencées sur le web francophone, mais qui ont surtout pour objectif de servir Google plutôt que les lecteurs… Ce qui est à l’exact opposé de ce que le moteur de recherche veut vraiment, cherchant au contraire à satisfaire le lecteur. Aussi pour être bien référencé, votre contenu devra être à très haute valeur ajoutée pour votre lecteur. Voici les points à garder en tête pour créer du contenu à forte utilité :
- Il doit être en accord avec les intentions de recherche liées au mot-clé que vous avez ciblé
- Il doit apporter des réponses à votre lecteur
- Il doit captiver votre lecteur pour le faire rester jusqu’au bout, afin de l’amener à accomplir des objectifs
- Enfin, il doit être rédigé à partir d’informations crédibles
Voyons l’ensemble de ces points en détails !
1. Comprendre l’intention de recherche qui se cache derrière le mot-clé
Le choix du mot-clé est souvent le point de départ de l’écriture d’une page. Mais ce choix est rarement accompagné d’une compréhension de l’intention de recherche de l’internaute. Il est pourtant indispensable de se poser la question suivante avant de rédiger : quelle est l’intention de mon lecteur quand il recherche ce mot-clé ? Cette question est nécessaire pour amener un contenu utile, à la fois pour votre lecteur et pour Google.
Il existe quatre types d’intentions de recherche :
- Intention de découverte : le lecteur cherche à se renseigner sur son besoin. (Ex : « chaton maine coon ». Ce mot-clé indique que l’utilisateur veut se renseigner sur cette race de chat)
- Information transactionnelle : le lecteur a cerné le type de produit qui peut répondre à son besoin. Il cherche à s’informer sur les différentes alternatives qui existent sur le marché. (Ex : « prix chaton maine coon ». Il recherche ici quel est le prix moyen d’un chaton, et peut comparer les avis et prix recommandés par plusieurs sites web.)
- Intention d’achat : le lecteur sait ce qu’il veut acheter et recherche comment acheter le produit ou service. (Ex : « chaton maine coon à vendre ». Le lecteur cherche clairement un moyen d’acheter le chaton.)
- Intention de navigation : le lecteur se renseigne sur le moyen d’atteindre un lieu. (Ex : « animalerie Paris ». Il cherche l’adresse exacte d’une animalerie, et à de forte chance d’aller à celle présentée sur Google My Business si celle-ci propose de bon avis et les services qu’il recherche.)
En comprenant bien l’intention de recherche derrière un mot-clé, vous partez sur d’excellente bases pour écrire un article.
2. Écrire un article qui apporte des réponses à votre lecteur
Votre article doit être rédigé en gardant votre lecteur et ses préoccupations en tête. Avant d’écrire, posez-vous les questions suivantes :
- Quel est son besoin lorsqu’il tape ce mot-clé ?
- Quelle est la première question qu’il se pose lorsqu’il fait cette recherche ?
- Est-ce que ce mot-clé amène à plusieurs questions ?
- Comment ordonner les réponses à ses questions au sein de l’article ?
- Est-ce que ma page lui apporte les réponses qu’il souhaite de manière claire ?
Ces cinq points vous donneront un bon point de départ pour rédiger votre article, car ils vous aideront à mieux comprendre votre lecteur et ses besoins. Ces cinq questions sont utilisables pour tous types d’activités.
3. Écrire du contenu qui capte l’attention avec le copywriting
Créer du contenu qui capte l’attention de votre lecteur est indispensable. En effet, un contenu peu clair ou ennuyant peut amener le lecteur à quitter votre site pour aller à la concurrence. Afin de maximiser vos chances d’écrire un article intéressant, vous pouvez utiliser les codes du copywriting.
Le copywriting est l’art de vendre avec des mots. S’il s’agit d’une activité très lucrative sur le web (les pages bien copywritées peuvent se vendre plusieurs milliers d’euros), très peu de rédacteurs web maitrisent les rudiments de cette pratique. Pourtant, certaines des règles du copywriting peuvent être appliquées facilement à la rédaction d’articles, en faisant ressortir une importante valeur ajoutée aux écrits.
Je ne vais pas traiter ici du copywriting en détails, car ce sujet pourrait à lui seul faire l’objet de dizaines de pages aussi longues que celle-ci. Nous allons simplement aborder les rudiments les plus importants de cette pratique dont vous devez vous inspirer pour écrire un article de qualité, et optimisé pour faire des conversions :
Écrire en ayant votre buyer persona en tête
Un buyer persona est une personne fictive adoptant les caractéristiques de votre client cible. Il se doit d’être le plus exhaustif possible, en comportant des informations comme l’âge, le genre, le métier, les traits de caractère, le parcours de vie, les marques qu’il apprécie, ses forces et également ses frustrations. Cet outil basique du marketing peut faire la différence entre la réussite et l’échec de votre article.
Je ne peux que vous recommander vivement de vous appuyer sur des buyer personas pour créer votre contenu. Si vous écrivez pour votre marque, créez-les dès que possible. Si vous êtes rédacteur web et que l’entreprise avec laquelle vous travaillez n’en à pas, demandez qui sont les profils types des clients qu’ils ont.
En effet, en ayant en tête les caractéristiques de votre persona lors de la rédaction, vous saurez utiliser ses éléments de langage. Vous adopterez ainsi une tonalité à même de le mettre à l’aise. Vous arriverez également plus facilement à identifier ses émotions et besoins.
Comprendre les émotions de votre lecteur
Nous humains, sommes des êtres émotifs. Bon nombre des recherches que nous faisons sont influencées par nos émotions. Par exemple, même une recherche comme « aide pour auto entrepreneur » peut animer des émotions chez le lecteur comme l’espoir, la joie, ou la peur.
Identifier ses émotions négatives et l’y exposer
Dans l’idéal, vous devrez appuyer sur ses émotions négatives lorsque vous mettez le doigt sur le problème qu’il rencontre. Ces émotions peuvent être de différents ordres : peur, colère, stress, impatience, etc. Elles peuvent être ressenties à l’instant présent, ou peuvent être projetées dans l’avenir.
Voici un exemple de phrase qui appuie sur les peurs d’un auto-entrepreneur cherchant des aides :
» Il existe des aides pour les auto-entrepreneurs. Mais elles peuvent être difficiles à obtenir si on ne rempli pas le long formulaire correctement. De plus, les indemnités peuvent mettre du temps à être validées et versées sur votre compte « .
Ici, on appuie volontairement sur les problèmes que l’auto-entrepreneur peut rencontrer en cherchant à obtenir de l’aide. On met en lumière les sentiments négatifs qu’il peut ressentir dans le cas où il remplirait mal son formulaire d’aide (stress), et dans le cas où l’argent mettrait du temps à arriver (impatience). Une fois que ces points négatifs sont compris par le lecteur, on peut mettre en avant des solutions.
Apporter une solution à ses peurs dans votre contenu
Les solutions vont s’appuyer sur les émotions positives que peut ressentir votre utilisateur lorsqu’il évite ou surmonte les émotions négatives. Ces émotions peuvent être la joie, le soulagement, la fierté, le bonheur, l’amour, etc. Elles pourront être ressenties directement après l’utilisation de la solution (ex : un bain de bouche qui soulage instantanément la douleur), ou être une promesse sur ce qu’il ressentira à l’avenir (ex : une maison magnifique vendue sur plan)
Pour reprendre l’exemple de l’aide pour les auto-entrepreneurs, voici des phrases montrant les émotions positives pouvant être ressenties avec une solution :
» Heureusement, notre service Tranquilité Auto-entrepreneur vous épargne toute mauvaise surprise lors de votre demande d’aide. Nous remplissons votre formulaire à votre place pour garantir qu’il n’y a aucune erreur (soulagement). Et nous relançons également les services de l’Urssaf s’ils mettent du temps à vous payer (soulagement, apaisement). »
L’exemple ci-dessus présente les bénéfices du service (fictif) de manière efficace, car il apporte une solution aux tracas que peut rencontrer l’entrepreneur dans sa démarche pour obtenir des aides.
Créer un appel à l’action clair vers votre solution
Une fois les craintes du lecteur soulagées par la solution que vous lui proposez, il est temps de lui présenter un appel à l’action clair vers l’objectif de conversion que vous avez défini. Il s’agit d’un paragraphe ou de plusieurs paragraphes qui se situent plutôt à la fin de votre texte. Ils doivent l’amener à effectuer l’action que vous souhaitez, que ce soit un appel avec vous, une prise de rendez-vous, une collecte d’adresse mail, un achat direct, etc.
Les appels à l’action de votre page se doivent donc d’amener une ou des solutions claires à votre lecteur. Il faut néanmoins faire attention à ne pas proposer trop de solutions différentes (nous y reviendrons plus bas sur cet article, sur la partie liée aux conversion).
4. Utiliser des sources d’informations diverses et crédibles
Nous aurons l’occasion de revenir sur ce point oh combien important dans la prochaine section. Utiliser des sources d’informations fiables est important pour rassurer votre lecteur et Google sur votre contenu et sur sa crédibilité. Les sources d’informations peuvent être les suivantes :
- Des livres : rédigés par des experts ou des spécialistes du domaine dont parle l’article
- Des sites : qu’il s’agisse de sites mainstream ou moins connus importe peu. L’important est que le contenu cité soit fiable et écrit par une personne crédible. À titre d’exemple, un article sur l’informatique quantique peut bien se permettre de citer le petit blog d’un professeur scientifique d’université sans que ça ne pose de problème à votre lecteur ou à Google. Faire un lien vers cette source est important.
- Des vidéos : vous pouvez appuyer vos propos en mettant un lien vers la vidéo en question, ou en la citant dans l’article. Si la vidéo n’est pas disponible en libre accès (comme sur Youtube par exemple), l’important sera alors d’écrire clairement le nom pour amener le lecteur à la trouver facilement.
- Des podcasts : même constat que pour les vidéos. Vous pouvez mettre un lien vers le podcast en question dans votre article.
Bien que citer de nombreuses sources est à faire lorsque c’est possible, certains articles peuvent s’en dispenser. Par exemple, cela est le cas lorsqu’il s’agit de raconter une expérience s’appuyant sur son expertise en tant que professionnel.
L’utilité de votre contenu pour le lecteur sera donc un atout capital pour le rendre visible sur Google avec le référencement naturel. En suivant ces quelques conseils énumérés ci-dessus, vous disposerez d’une valeur ajoutée aux articles des concurrents.
Passons maintenant au deuxième pilier : écrire un article qui fait autorité dans votre thématique, pour être bien référencé.
Comment écrire un article qui fait autorité dans sa thématique ?
Pour toute activité, une page de site web bien référencée peut faire des merveilles. En 2020, Sistrix a sorti une étude basée sur plus de 80 millions de mots-clés, dont les résultats de recherche ont été passé au peigne fin. Il en est ressorti que plus d’un internaute sur deux clique sur les trois premiers résultats de recherche (28,5% pour la première position, 15,7% pour la seconde et 11% pour la troisième).
Si ces résultats peuvent paraître impressionnants, ils le sont sans doute un peu moins quand on sait qu’un an avant, une étude de Backlinko avait montré qu’il y avait 75,1% de clics sur les trois premiers résultats (31,73% pour la première position, 24,71% pour la seconde et 18,66% pour la troisième.). Cela nous amène à deux constats :
- Le premier est que cette chute des résultats SEO peut s’expliquer par une plus grande diversité des contenus présentés sur la page principale de Google. Ainsi, les fiches Google My Business, Google Maps, photos, vidéos sur Youtube et publicités Google Ads cohabitent plus que jamais avec les articles et pages de sites.
- Le second est que, face à la diversité des contenus présentés sur Google, la prise des trois premières positions naturelles devient essentielle pour les résultats naturels si on souhaite générer du trafic.
Vient alors une question : comment créer un contenu suffisamment attractif pour atteindre les trois premières positions dans votre domaine, et y rester ?
C’est à ce niveau que vient le deuxième pilier de l’écriture pour le web : l’autorité. Je ne parle pas ici de l’autorité statistique des sites (en SEO, en likes sur les réseaux sociaux, etc.), mais de votre autorité. Celle qui s’appuie sur votre savoir et vos connaissances pour faire un article que personne d’autre ne pourra écrire.
Trois raisons de laisser un rédacteur spécialiste du sujet écrire l’article
Voici pourquoi laisser un spécialiste d’un domaine écrire constitue un grand avantage pour donner de la visibilité à votre article :
- Il n’écrira pas un article de surface
- Il dispose d’un vocabulaire riche, et naturellement lié au sujet
- Parce qu’il donne confiance au lecteur et à Google
Voyons ces trois points plus en détails :
1. Parce qu’il n’écrira pas un article de surface
Les articles rédigés par les rédacteurs SEO généralistes sont sans doute les plus faciles à débouter des premières positions sur Google. Cela est dû au fait que la majeure partie d’entre eux n’est pas suffisamment rémunéré et qualifié sur le sujet pour écrire une page de qualité.
En effet, la majeure partie des sites font appel à des rédacteurs web généralistes, qui ne connaissent pas bien le sujet avant d’écrire dessus. Mal payé pour la rédaction (parfois 3 centimes le mot, voir moins), ils font alors des recherches rapides, souvent de surface car limitées aux premières positions de Google.
Ils écrivent alors des articles se limitant bien souvent à une redite de ce qui est trouvable ailleurs sur le web, dans la mesure des mots qui leur a été demandé d’écrire. En conséquence, le rédacteur web freelance fournit en général un contenu très moyen, n’ayant aucune force de différentiation avec les contenus déjà proposés sur Google. Et c’est ici que laisser un spécialiste de la thématique écrire prend tout son sens. C’est justement sur ce point qu’être ou faire appel à un spécialiste de la thématique sur laquelle se positionner fait toute la différence.
Un spécialiste ou un expert d’une thématique n’a pas besoin de faire des recherches de surface autrement que pour comprendre l’intention de recherche liée au mot-clé sur lequel il doit rédigé. Il dispose de connaissances, issues de livres, de documentaires, ou d’années de travail dans la thématique de rédaction qui lui permettent d’aller plus en profondeur sur le sujet. En conséquence, le rédacteur web spécialiste donnera un contenu riche, nouveau et documenté, apportant à l’utilisateur et à Google l’utilité qu’ils recherchent tant.
2. Parce qu’il dispose d’un vocabulaire naturellement lié au sujet
Voici une autre conséquence. Le spécialiste d’un domaine dispose naturellement d’un vocabulaire varié lié à sa thématique. Il écrit des textes disposant d’une richesse sémantique que le rédacteur web généraliste ne peut pas avoir, car ne connaissant pas le domaine. Cette variété de vocabulaire est non seulement appréciable pour le lecteur (qui en apprend davantage sur le jargon de cette thématique) et pour Google (qui accorde des « bonus » de référencement lorsque la sémantique est plus complète.)
3. Parce qu’en gagnant de la notoriété, il donne confiance aux lecteurs et à Google
Un article gagne encore plus de valeur ajoutée lorsqu’il est signé par l’auteur et qu’il redirige sur une page auteur. Cette page doit comprendre une petite biographique de l’auteur expliquant sa spécialité, et diriger vers les différents articles et pages qu’il a écrit. Là encore, cela sert de gage de qualité pour le lecteur, qui réalise qu’il n’a pas affaire à un amateur, et pour Google qui fait le lien entre le nom et le prénom du rédacteur, ses articles et sa ou ses spécialités.
En résumé, pour être bien référencé aujourd’hui, vous devez partir du principe que vous allez écrire un article qui fera autorité, quelque soit le sujet à traiter. Votre page doit être la plus évidente à lire pour votre lecteur. Le meilleur moyen de s’en assurer est de rédiger un article quand on est spécialiste de la thématique liée à l’article, ou de faire appel à un rédacteur web spécialisé, certes plus onéreux, mais souvent plus qualitatif.
Avec ces conseils, vous pouvez écrire des articles disposant d’une forte utilité et d’une autorité intéressante. Mais pour être vraiment efficace, votre article doit impérativement avoir un ou des objectifs de conversions.
Comment écrire un article qui convertit ?
Voilà un autre pilier important, mais souvent oublié des rédacteurs SEO : tout contenu doit être écrit avec l’objectif d’amener à une conversion.
L’objectif d’une activité commerciale est de pouvoir vendre son service ou son produit. Mais nous l’avons vu précédemment, l’utilisateur a besoin de s’informer avant de passer à l’achat. Une fois qu’il a identifié son besoin, l’utilisateur peut ainsi piocher des informations chez nous, comme chez des concurrents. Aussi, il convient de le fidéliser au maximum si on souhaite qu’il puisse effectuer une conversion chez nous. C’est ici qu’écrire un contenu avec un objectif de conversion clair en tête peut faire toute la différence entre une activité qui fonctionne et qui ne fonctionne pas.
La conversion visée par la page dépend de l’intention de recherche liée à un mot-clé. C’est pourquoi il est important de bien connaître l’intention de recherche d’un mot-clé avant de rédiger un article ou une page. Voici ce qu’il faut garder en tête pour définir l’objectif de conversion d’une page :
- Déterminer un objectif de conversion idéal pour sa page
- Définir des objectifs de conversion intermédiaires entre la connaissance de votre produit et l’achat
- Maîtriser les rudiments du copywriting et les adapter pour la rédaction web (ce que nous avons vu plus haut)
- Ne mettre qu’un à deux objectifs de conversion maximums par page
- Avoir un suivi de ces objectifs de conversion
Regardons plus en détails l’ensemble de ces points ! 🙂
1. Déterminer un l’objectif de conversion idéal pour son article
Nous avons parlé précédemment de l’importance de connaître l’intention de recherche derrière un mot-clé. Cela est utile pour déterminer l’objectif de conversion d’une page.
Cet objectif peut prendre plusieurs formes, dont en voici quelques exemples :
- Vendre son service à l’utilisateur
- Amener l’utilisateur à nous lire davantage
- Garder contact avec l’utilisateur
L’objectif de conversion s’adaptera donc en fonction de l’intention de recherche derrière le mot-clé. Si le premier objectif (enclencher un achat) est le plus connu de tous, les deux autres peuvent être difficiles à appréhender de prime abord. Ils sont pourtant des atouts de taille pour ajouter de la valeur aux articles, car ils servent de maillon solide entre l’arrivée de l’utilisateur sur votre domaine et la conversion.
En d’autre termes, ils sont des objectifs de conversions intermédiaires entre la connaissance du produit et l’achat.
2. Définir des objectifs de conversion intermédiaires entre la connaissance du produit et l’achat.
Pour bien comprendre, prenons un exemple ! Admettons que vous teniez un élevage de chaton maine coon et que vous disposez d’un site sur le sujet.
Si l’utilisateur fait des recherche comme « maine coon race » ou « maine coon », il a des chances de vouloir s’informer sur cette race de chat. Il serait alors intéressant d’écrire des contenus au sujet de cette race de chat, de son caractère, de sa taille et des conditions dans lesquelles il doit vivre. Cela va apporter des informations intéressantes et pertinentes à l’utilisateur. Cela fait, revenons à nos objectifs de conversion !
Ces requêtes étant généralistes, l’utilisateur a peu de chance de faire un achat impulsif. Il peut donc être intéressant d’écrire son contenu en ayant deux objectifs en tête :
- Rediriger l’utilisateur sur d’autres contenus informatifs que vous aurez écrit sur cette race de chat (ce qui peut être fait grâce à des liens dans votre article, ou en bas de page)
- L’amener à rester en contact avec vous. Cela peut se faire en lui proposant de vous contacter s’il a des questions, d’échanger son adresse email contre un petit guide qui recense toutes les informations à savoir sur le maine coon, etc.
Le deuxième objectif est sans doute le plus important des deux, car il va permettre de créer une relation avec l’utilisateur, l’amenant à retourner régulièrement lire vos contenus, grâce à une newsletter par exemple. C’est ce qu’on appelle la rétention de l’utilisateur et cela est un objectif capital pour plusieurs articles.
Ainsi, une petite phrase en fin de lecture l’amenant à vous contacter peut faire la différence entre un bon article, et un bon article qui amène des résultats à une activité. En effet, un utilisateur qui aura des contacts réguliers avec votre activité (ou celle de votre client) aura plus de chances de vous choisir lorsqu’il fera son achat. N’oubliez donc jamais d’inclure ce type d’objectifs à vos articles lorsqu’ils n’ont pas d’objectifs de vente direct.
3. Pas plus de deux objectifs de conversion par page
Pour rédiger un article efficace, vous devez donc rediriger votre lecteur vers deux objectifs maximum (bien que l’idéal consiste à n’en avoir qu’une). Dans le cadre de la rédaction de contenu, ces objectifs peuvent être soit disséminés dans le texte, soit en dehors de celui-ci (par le biais de formulaire de contact ou d’inscription à la newsletter, par exemple).
Vous devez vous assurer que les solutions qui sont présentes sur votre page n’amènent pas votre lecteur à se disperser. Au contraire, vous devez l’amener à franchir un pas de plus vers la conversion finale.
Les objectifs de conversion peuvent alors se présenter sous formes d’alternatives. Par exemple, sur un site d’élevage de chaton Maine Coon, une page traitant du mot-clé « chaton maine coon prix » doit avoir pour premier objectif la prise de contact. Si le visiteur n’est toutefois pas prêt à engager cette démarche, on peut alors lui proposer de télécharger un livret gratuit pour apprendre à élever facilement son chaton Maine Coon, en contrepartie d’une adresse mail.
Il y a deux nuances à ajouter à ces objectifs de conversion : d’une part, un objectif de conversion peut-être positionné à plusieurs endroits de la page, cela ne pose pas de problème. D’autre part, un article ayant pour objectif d’amener à cliquer sur des liens en affiliation peut amener sur plusieurs produits différents si cela est nécessaire ; l’affiliation étant alors considérée comme un objectif.
Une fois ces objectifs bien définis, il faut les suivre correctement pour déterminer le taux de conversion de sa page.
4. Suivre ses objectifs de conversion
Le suivi des conversion se fait grâce à des outils comme Google Analytics. Dans le cadre de la rédaction de contenu, celui-ci peut-être intéressant pour savoir :
- Le temps qu’ont passé les lecteurs sur l’article (objectif en minutes)
- Le nombre de pages qu’ils ont consulté après la lecture de l’article (objectif en nombre de pages)
- S’ils ont cliqué sur les objectifs de conversion positionnés sur l’article (objectif en pourcentages)
- Le taux de rebond de l’article
Les deux premiers points sont donnés nativement sur Google Analytics, que vous pouvez d’ailleurs installer très facilement sur votre site WordPress avec l’outil Site Kit de Google. Le troisième point peut être facile à lire quand l’objectif de conversion concerne un lien dans le site sur lequel vous avez rédigé l’article.
Le quatrième point concerne le taux de rebond. Pour rappel, ce taux se défini comme le pourcentage de sessions où les utilisateurs n’ont pas consulté plus d’une page sur le site. Il peut être intéressant dans bien des cas d’améliorer les objectifs de conversion de vos articles ayant un taux élevé. Néanmoins, le taux de rebond n’est pas à prendre en compte pour les sites qui n’ont qu’une seule page, ou qui n’amènent qu’à consulter une page pour atteindre un objectif. (Ex : une pizzeria qui présente toutes ses recettes sur une page ainsi que son numéro de téléphone).
En ayant en tête de créer un contenu à haute valeur ajoutée, faisant autorité et ayant pour objectif de convertir, vous disposez à présent d’atouts solides pour rédiger un contenu de qualité sur le web. Il ne reste plus qu’à bien structurer votre article pour optimiser ses chances d’être bien référencé sur Google.
Comment écrire un article SEO bien structuré, pour le lecteur et pour Google ?
Parlons structure, car il s’agit du dernier pilier, celui qui va donner forme à tout votre travail lorsque vous écrivez un article ou une page. Une bonne structure est à la fois efficace pour votre lecteur et pour la SEO, car les deux sont indissociables lorsqu’on cherche à écrire un contenu de qualité. Vous allez construire cet article qui va tomber sous les yeux de Google, et surtout sous ceux de vos lecteurs.
Voici en résumé tous les éléments que vous devez gardez en tête pour avoir une bonne structure d’article :
- Disposer d’un brief ou d’un plan d’article efficace
- Rédiger des titres clairs et courts
- Rédiger des paragraphes faciles à lire et aérés
- Utiliser des images variées et bien nommées
- Créer des liens entrants et sortants de qualité
- Concevoir une meta description et un meta titre bien rédigés
1. Définir un plan d’article efficace
Cette phase intervient après le travail de recherche et de précision des objectifs. Nous voici devant une feuille blanche : comment la remplir avec toutes les informations que nous avons recueilli ?
C’est ici que le plan d’article devient indispensable. Il aide à y voir clair, et donne une feuille de route pour rédiger l’ensemble de l’article.
Un bon plan d’article comprend les éléments suivants :
- L’objectif de la page : pour l’avoir toujours en tête
- Le mot-clé principal et quelques requêtes secondaires (facultatives) qui iront dans l’article
- Les objectifs de conversion
- Une note de contextualisation : précisant en résumé ce dont l’article va parler et quelle(s) solution(s) il va apporter
- Un plan d’article : avec l’ensemble des titres qui le jalonneront pré-rédigés. À côté des titres peut-être écrit une note pour préciser ce qui sera traité dans celui-ci.
Une fois ces éléments listés, vous disposez d’un super plan pour votre contenu ! Voyons à présent chacun des éléments qui donneront vie à votre article.
2. Les titres : clairs et ordonnés
Les titres sont des indicateurs importants à la fois pour vos utilisateurs et pour Google.
Pour les utilisateurs, les titres doivent leur permettre de comprendre où ils en sont dans l’article tout en leurs donnant envie d’en lire davantage. Pour ce faire, ils doivent être bien écrits, et correctement ordonnés. Ainsi, il ne doit y avoir qu’un grand titre (appelé h1), accompagné de plusieurs titres (h2) qui sont eux composés de plusieurs sous-titres (h3, h4, etc.). Cette hiérarchie des titres est également importante pour Google.
Le moteur de recherche s’en sert en effet pour identifier le contenu de l’article. Pour cela, il va effectivement s’appuyer sur la cohérence hiérarchique des titres, tout en vérifiant si le mot-clé principal est bien contenu dans plusieurs d’entres eux.
Ainsi, il faut faire en sorte de rédiger des titres :
- Percutants pour le lecteur
- Bien hiérarchisés
- Contenant votre mot-clé à plusieurs reprises
- Proposant un fil conducteur cohérent pour le déroulé de l’article
3. Les paragraphes : des espaces et du dynamisme (gras, puces, listes, etc.)
Vos paragraphes doivent être clairs, pertinents et aérés. Ils ne doivent pas comporter d’informations hors-sujets et être dynamiques au possible. Cette dynamique doit se ressentir par le fait d’alterner :
- Des sections de texte avec ou sans gras
- Des listes à puce et listes à numéro autant que possible
Tirée du copywriting, cette alternance des sections vaut autant pour les articles longs que pour les articles courts. Cela permet de garder le lecteur engagé dans la lecture.
N’hésitez pas à mettre en gras les phrases importantes de votre article. Cela permet aux lecteurs qui n’ont pas le temps de lire tout le contenu de survoler votre article en prenant les informations les plus intéressantes.
4. Les images : multiples, utiles ou agréables
Les images sont importantes pour fluidifier la lecture. Tout comme les sections alternées, elles permettent de maintenir l’attention de votre lecteur. Au plus votre article est long, au plus il doit contenir d’images. Celles-ci peuvent être illustratives ou démonstratives (informations, infographie, etc.).
Voici plusieurs points importants pour vos images. Elles doivent :
- Avoir un nom écrit-avec-des-tirets (ce qui est important pour que Google lise le nom)
- Avoir un alt renseigné. Cette description est indispensable pour faire comprendre aux personnes malvoyantes ce qui est représenté par l’image, et permet un meilleur référencement sur Google Images
- Être légères. Privilégier un format léger comme le .webp ou le .jpeg par exemple.
À noter qu’un bon rédacteur web spécialiste à tout intérêt à se charger de l’intégration et du nom des images. Il s’agit en effet d’un point important pour assurer un bon référencement de son article.
5. Des liens entrants et sortants qui ont du sens
Les liens sont très importants sur le web. Le nom « web » veut dire « toile » en anglais. Cela fait référence à l’araignée, qui tisse des fils et les relie entre eux pour tisser sa toile. Internet suit donc la même logique, et pour cela, les sites se doivent d’être inter-connectés avec des liens.
Il y a par ailleurs deux types de liens : les liens internes et les liens externes.
Les liens internes
Ce sont les liens entre les pages de votre site. Dans l’idéal, veillez à en inclure dans vos articles si cela à un intérêt pour le lecteur. Google n’hésitera pas à les suivre, et cela apportera de l’importance à l’article lié.
Les liens externes
Ce sont des liens qui pointent sur d’autres sites que le votre. Dans l’idéal, veillez à en mettre au moins un ou deux dans votre article. Vous pouvez par exemple rediriger vers des sources ou des sites que vous recommandez, ce qui ne devrait pas poser trop de soucis si vous avez fait des recherches avant d’écrire votre article.
6. Des meta titres et meta descriptions travaillés
Les meta titres et meta descriptions sont souvent la première impression qu’à votre lecteur de vous. Si ces noms sonnent de manière barbare, vous en voyez pourtant tous les jours. Voyez l’exemple ci-dessous :
Il s’agit en effet du titre et de la description que Google met à disposition des internautes pour l’ensemble des sites. Voyons comment bien les rédiger.
Rédiger un bon méta titre (aussi appelé balise title)
Dans l’idéal, un bonne balise title doit contenir le nom de votre article et le nom de votre site. Elle doit faire entre 50 et 60 caractères, même si Google peut décider d’en afficher un peu plus. Vous pouvez facilement écrire vos meta titre avec l’extension Yoast si vous travaillez sur WordPress, mais il faut savoir que Google tend de plus en plus à réécrire les meta titres pour les adapter aux requêtes des utilisateurs.
Rédiger une bonne méta description
Essayez de rédiger une meta description ayant une longueur inférieure à 150 caractères, espaces compris. Au-delà, Google est susceptible de les raccourcir. Afin de gagner en efficacité, n’hésitez pas à mettre des verbes d’action dans celle-ci pour inciter le lecteur à cliquer dessus.
7. Une url logique
L’url est l’adresse sur laquelle est disponible votre article. Elle se doit d’être écrite proprement. Pour cela :
- Mettez des tirets entre les mots : Google les comprend comme des espaces. Pour lui, une url comme celle-ci : « supermainecoon.com/chaton-maine-coon » sera plus compréhensible que celle-ci : « supermainecoon.com/chatonmainecoon ».
- Mettez vos mots-clés : dans l’idéal, laissez même simplement votre mot-clé dedans.
Conclusion
Vous avez à présent toutes les clés en main pour écrire des articles efficaces, pertinents et conçus pour durer pendant des années ! 😄 À noter que je mettrai régulièrement cet article à jour si cela est nécessaire. En attendant, n’hésitez pas à laisser un commentaire, ou à me contacter sur alexandre@effetnewton.com si vous avez des questions ! 🙂