C’est une nouvelle qui pourrait bouleverser le paysage numérique français : le projet de loi pour sécuriser internet, objet de débats passionnés, s’apprête à être définitivement adopté. Qu’est-ce qui va changer ? Plongée au cœur des principales mesures de ce texte qui vise à transformer le « far west » numérique en un espace plus sûr et respectueux.
Contrôle des échanges virtuels
Le projet de loi, inspiré par les réglementations européennes sur les services numériques et les marchés numériques, envisage un renforcement des mesures contre le cyberharcèlement. Les comptes signalés pour cyberharcèlement sur les grandes plateformes numériques pourraient ainsi être supprimés. En outre, la création d’un « délit d’outrage en ligne » est envisagée, avec son lot de sanctions pour tout contenu porte atteinte à la dignité d’une personne ou crée une situation intimidante, hostile ou offensante dans l’espace numérique.
Un internet plus sûr
Outre la mise en place d’une régulation stricte des échanges en ligne, cette loi vise également à protéger les internautes contre les dangers de la toile. Elle comprend ainsi la création d’un filtre anti-arnaques qui informera les utilisateurs lorsqu’ils se dirigent vers un site identifié comme malveillant. Même les sites pornos font l’objet d’une grande attention : ils pourraient être bloqués par les opérateurs télécoms si leur accès n’est pas correctement sécurisé pour les mineurs. L’État envisage également la création d’une « identité numérique » gratuite d’ici 2027 dans l’objectif de lever l’anonymat sur internet.
Pour conclure, face à l’avance technologique rapide et un paysage internet de plus en plus instable, cette proposition de loi est un premier pas vers plus de sécurité pour les usagers. Toutefois, garder un œil sur les libertés individuelles et le respect de la vie privée reste essentiel. Un équilibre délicat à maintenir. En tout cas, cette loi représente une avancée importante en matière de régulation du numérique en France.
Les points clés
- Régulation des activités numériques pour garantir la protection des citoyens et des entreprises.
- Introduction de mesures pour lutter contre le cyberharcèlement et les fraudes en ligne.
- Prévisions d’un blocage administratif des sites pornographiques accessibles aux mineurs.
- Coworking avec les opérateurs télécoms pour empêcher la diffusion de médias interdits dans l’UE.
Source : BFMTV